Dans de nombreux secteurs, la semaine de cinq jours au bureau est morte et enterrée. Début 2021, les employeurs estimaient qu’après la pandémie, 50 % de leurs effectifs retrouveraient le chemin de leurs locaux à temps plein. Aujourd’hui, les chiffres tournent plutôt autour de 20 %.
Dans la guerre des talents que se livrent les entreprises françaises, le travail hybride et à distance représente l’une de leurs meilleures armes pour conquérir les jeunes générations. Des salariés qui, comme l’illustre le phénomène de la « grande démission », n’hésitent pas à quitter leur employeur au nom de leurs valeurs. Pour retenir leurs meilleures recrues, les entreprises sont nombreuses à repousser la date de retour de leurs effectifs dans leurs locaux, quitte même à n'en fixer aucune.
Pour les employeurs soucieux de maintenir une culture d’entreprise cohérente, ces changements posent problème. Ils vont même jusqu’à remettre en cause l’intérêt de la traditionnelle participation aux frais de transport ou la mise en place de navettes à itinéraires fixes. Si les employés viennent au bureau, c’est en horaires décalés (lorsque les transports publics sont moins fréquents), quelques jours par semaine seulement, et sans se coordonner entre eux. Les déplacements en navette aux heures de pointe n’ont alors plus rien de pratique. On peut supposer qu’ayant repris leur voiture personnelle, ces salariés subissent aujourd’hui de plein fouet la flambée des prix des carburants… et trouvent, de ce fait, le télétravail beaucoup plus attrayant. Un cercle vicieux s’instaure : les employés venant moins au bureau, les entreprises peinent à maintenir les avantages autour des transports, ce qui décourage aussi les salariés de revenir dans leurs locaux.
Pourtant, le travail hybride offre aux entreprises une occasion en or d’attirer de nouveaux talents. En s’appuyant sur la technologie, elles peuvent proposer des services de transport en adéquation avec les modes de déplacement d’aujourd’hui. Plutôt qu’un système de navettes à itinéraires fixes, calé sur les heures de pointe, les entreprises peuvent opter pour des solutions flexibles. Les offres de transport à la demande (TAD) leur permettent ainsi de dépêcher de plus petits véhicules au domicile de leurs employés ou à certains arrêts selon les besoins. Mais ce n’est pas tout : elles peuvent aussi regrouper plusieurs usagers sur des trajets partagés afin de réduire les coûts et leur empreinte carbone.
Le « transport à la demande » a véritablement explosé pendant la pandémie. Sa souplesse en fait un mode de transport adapté aux déplacements irréguliers. Les autorités organisatrices de mobilité remplacent progressivement les itinéraires fixes peu performants par des offres TAD mieux adaptées à la demande en dehors des pics d’affluence le matin et le soir. De leur côté, certaines grandes entreprises ont fait appel à Via pour proposer des systèmes équivalents à leurs employés. La raison est la même : le TAD représente une alternative abordable et durable aux déplacements en véhicules individuels… sans la rigidité des horaires fixes.
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